Dès les premières années, les fanfares retentissent, au parc La Fontaine à Montréal, et dans les villages du Québec. Rapidement, ce sont les corps de clairons, les discours, les chansons « canadiennes » et les petits bals qui se développent.
Au XIXe siècle, au Québec, même la ville est rurale. Alors la ville vire au rigodon (une danse folklorique québécoise se dansant en groupe) !
Et en 1874, le gouvernement du Canada est propriétaire de l’île Sainte-Hélène, puisqu’il y possède un fort militaire. Toutefois, il consent à la Ville de Montréal le droit de « consacrer l’île à des fins récréatives ».
« Le jour du 24 juin 1874, l’île est en liesse. Le nouveau parc est célébré le jour de la fête de Saint-Jean-Baptiste, patron des Canadiens français. Une foule de plus de six mille personnes assiste à un spectacu- laire concert pique-nique mettant en scène plus de six cents choristes et vingt et un corps de musique. Au programme, des chansons bien connues : Vive la Canadienne, À la claire fontaine, Par derrière chez mon père, En roulant ma boule, À Saint-Malo… ». Le clou du spectacle fut un gigantesque feu d’artifice.
Pour s’y rendre — il n’y a pas de pont — des milliers de Montréalais prennent le bateau à vapeur: 7 minutes à l’aller, 5 minutes le retour. Et il y a un forfait :
« Passage aller-retour : 10 cents ; enfants au-dessous de 10 ans : 3 cents ; au-dessous de 3 ans, gratis », nous enseigne la brochure du moment.
En 1975, la présidente du Comité des fêtes, l’animatrice Lise Payette, propose une semaine de festivités, sur le Mont-Royal. « Il faut une scène élevée pour le spectacle : le Mont-Royal est la scène de Montréal », dit-elle.
On parle de 300 000 spectateurs sur cinq jours. Au soir du 24 juin, la chanson « Gens du pays » de Gilles Vigneault est chantée pour la première fois, par lui, Louise Forestier et Yvon Deschamps, lors du spectacle ironiquement appelé « Happy Birthday »… Le but de l’auteur est simple : remplacer dans les foyers la chanson de bon anniver-saire que tout le monde chante en anglais. « C’est à ton tour / De te laisser parler d’amour »… c’est quand même plus joli, non ?
L’année suivante, autre immense spectacle, sur le Mont-Royal : « 1 fois 5 » [appelé
au départ « Les 5 Jean-Baptiste » !] qui regroupe la crème des chansonniers québé-cois du moment — Vigneault, Charlebois, Léveillée, Ferland, Deschamps.
On peut penser que ces deux événements sont à l’origine de ce qui fera de Montréal « la ville des festivals », car la recette en est issue.
L’Île Sainte-Hélène recevra à nouveau le Grand spectacle de la Fête nationale
en 1964 (spectacle intitulé La Saint-Jean… style 1874), puis en 1990 — édition
qui marquera les esprits par un « Discours patriotique » extraordinaire livré par
le comédien Jean Duceppe, qui appelait déjà les communautés à « bâtir le Québec nouveau avec nous ».
145 ans après sa première « occupation » sur l’île Sainte-Hélène, la Fête y revient par la grand’porte en y présentant le Grand spectacle qui vient inaugurer officiellement l’Amphithéâtre de ce nouvel « Espace 67 » au Parc Jean-Drapeau.
Après tout, son mandat n’était-il pas de « consacrer l’île à des fins récréatives » ? Cette île que Samuel de Champlain nomma, en 1611, en l’honneur de sa jeune épouse, Hélène Boullé…
[/vc_column_text][vc_column_text]En 1975, la présidente du Comité des fêtes, l’animatrice Lise Payette, propose une semaine de festivités, sur le Mont-Royal.« Il faut une scène élevée pour le spectacle : le Mont-Royal est la scène de Montréal », dit-elle.
On parle de 300 000 spectateurs sur cinq jours. Au soir du 24 juin, la chanson « Gens du pays » de Gilles Vigneault est chantée pour la première fois, par lui, Louise Forestier et Yvon Deschamps, lors du spectacle ironiquement appelé « Happy Birthday » … Le but de l’auteur est simple : remplacer dans les foyers la chanson de bon anniver- saire que tout le monde chante en anglais.
« C’est à ton tour / De te laisser parler d’amour » … c’est quand même plus joli, non ?
L’année suivante, autre immense spectacle, sur le Mont-Royal : « 1 fois 5 » [appelé au départ « Les 5 Jean-Baptiste » !] qui regroupe la crème des chansonniers québé- cois du moment — Vigneault, Charlebois, Léveillée, Ferland, Deschamps.
On peut penser que ces deux événements sont à l’origine de ce qui fera de Montréal « la ville des festivals », car la recette en est issue.
L’Île Sainte-Hélène recevra à nouveau le Grand spectacle de la Fête nationale en 1964 (spectacle intitulé La Saint-Jean… style 1874), puis en 1990 — édition
qui marquera les esprits par un « Discours patriotique» extraordinaire livré par le comédien Jean Duceppe, qui appelait déjà les communautés à « bâtir le Québec nouveau avec nous».
145 ans après sa première « occupation » sur l’île Sainte-Hélène, la Fête y revient par la grand ’porte en y présentant le Grand spectacle qui vient inaugurer officiellement l’Amphithéâtre de ce nouvel « Espace 67 » au Parc Jean-Drapeau.Après tout, son mandat n’était-il pas de « consacrer l’île à des fins récréatives » ? Cette île que Samuel de Champlain nomma, en 1611, en l’honneur de sa jeune épouse, Hélène Boullé…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][/vc_section][vc_section][vc_row][vc_column][vc_column_text]
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