24 juin 2000 Fête nationale du Québec - Montréal

La Saint-Jean de l’an 2000

Grand spectacle de la Fête nationale du Québec à Montréal, parc Maisonneuve, 2000. Archives du Comité de la Fête nationale du Québec à Montréal. Photographe non identifié.

Au tournant du nouveau millénaire, à la Saint-Jean de l’an 2000, le Grand spectacle prend une tournure rock! Reprise par l’auteur-compositeur-interprète Éric Lapointe, la chanson d’ouverture, Bobépine de Plume Latraverse, donne le ton aux réjouissances. D’autres artistes de renom se présentent sur la scène ornée d’immenses fleurs de lys, notamment Boom Desjardins, chanteur du groupe La Chicane, l’auteur-compositeur-interprète Daniel Boucher et la chanteuse franco-ontarienne Luce Dufault. Le numéro final met en vedette le grand Gilles Vigneault, un habitué des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste. Entouré des artistes ayant participé au spectacle, il clôt le spectacle avec son hymne rassembleur Avec nos mots.

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En 2000, le Grand spectacle de la Fête nationale réunit sur scène plus de 30 artistes ! Ainsi, Éric Lapointe, Luce Dufault, Louise Forestier, Linda Racine, le groupe No Déjà, la Bottine Souriante et plusieurs autres offrent des performances des plus éclectiques. Du folklore au rock, l’événement couvre à la fois les grandes chansons du Québec et les succès de l’époque. On livre aussi un touchant hommage à André “Dédé” Fortin du groupe Les Colocs, décédé le 8 mai 2000. Les artistes entonnent La rue principale, l’un des plus grands succès de ce groupe marquant de l’histoire musicale du Québec. Une foule monstre de 250 000 personnes assiste à cet événement au parc Maisonneuve !

 

Outre le Grand spectacle, un défilé de nuit est aussi organisé cette année-là dans les rues du Vieux-Montréal. Rappelant les tout premiers défilés de la Saint-Jean-Baptiste au 19e siècle, le cortège se déplace dans la rue Notre-Dame entre les rues McGill et de Lorimier. 1200 artistes de cirque, échassiers, danseurs, musiciens et figurants participent à l’événement. 

 

Le défilé est aussi marqué par un désir de réconciliation avec les peuples autochtones. Dix ans après la crise d’Oka et un an avant le 300e anniversaire de la Grande Paix de Montréal, on choisit d’inviter des représentants de la communauté mohawk à prendre part à l’événement. La culture et les traditions mohawks sont aussi mises en lumière par les performances du groupe de danseurs et musiciens Les gardiens de la porte de l’Est. 

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