Marjo

Marjo est née à Montréal le 2 août 1953. Une petite enfance bien douce s'est amorcée avec déjà un avant-goût de musique en tête... À 2 ans, elle gagnait 25 cents tous les matins à chanter « À qui le p'tit cœur après 9 heures » chez le garagiste d'à côté. Son père aussi aimait beaucoup entendre chanter sa petite fille. Lorsqu'il travaillait, il lui téléphonait pour qu'elle lui chante sa chanson au téléphone. Adolescente, lorsqu'elle allait au chalet, en banlieue de Rawdon, elle courait dans les grands champs et s'amusait à chanter avec l'écho des montagnes. Au même moment, elle a commencé à s'enregistrer sur un magnétophone que son père avait rapporté à la maison. Elle chantait le plus souvent à la fenêtre ouverte pour que son père l'entende lorsqu'il était dans l'atelier pour ses travaux d'ébénisterie. Son père aimait lui raconter que si elle était picotée, c'est parce qu'elle se faisait bronzer par le « screen de la fenêtre » ! À l'adolescence, elle était plutôt sage. À la fin de son secondaire 5, elle a décidé de suivre les traces de sa grande sœur et de faire son cours de secrétariat. L'École Progressive offrait également l'opportunité de placer ses étudiants en fonction de leurs intérêts et de leur personnalité. Ceci a conduit Marjolène Morin à travailler presque 3 ans dans un Cégep... elle a adoré son expérience. Pourtant, après ces 3 années de travail assidu, Marjo s'est découvert une nouvelle passion: la photo. Par ce biais elle s'est intéressée à la coordination de mode (styliste). Par l'entremise de Daniel Poulin (par des photos publiées) elle a fait la rencontre de Pierre Dury, photographe très réputé et couru à cette époque. Elle s'est mise à travailler à ses côtés. Pierre est devenu rapidement l'une des personnes les plus importantes dans sa vie et leur collaboration a croisé un peu plus tard la ligne du cœur pendant 5 ans. Durant toutes ces années, elle a fait beaucoup de photos avec plusieurs photographes professionnels et a fait de la coordination de mode pour le magazine Madame. Vers 1975, Marjo a fait ses véritables débuts dans la chanson. C'est François Guy qui lui a donné sa chance en l'engageant pour chanter dans ses revues musicales : « Tout chaud, tout show » mis en scène par Paul Buissonneau et jouée au Quat' sous et l'île en ville et au théâtre Outremont. Pour gagner sa vie entre les productions, elle travaille comme serveuse au Faubourg Saint-Denis. Jean Millaire était déjà dans les parages, il faisait partie du groupe musical de François Guy. Présage... Par la suite, en 1979, l'aventure Corbeau a commencé. En un rien de temps, Marjo a appris à composer paroles et mélodies, grâce à Pierre Harel, le fondateur de Corbeau et surtout de Jean Millaire qui deviendra son compagnon de cœur et de vie professionnelle dès le 2e album de Corbeau (Fou). De tournées en tournées à travers le Québec et l'Europe (France, Belgique et Suisse) Corbeau a produit 5 albums en 6 ans. « Illégal », son 3e album a été consacré disque d'or. C'était sa grande période Rock & Roll et dès lors, elle en a fait sa philosophie: « La vie, c'est du rock & roll, mieux vaut vivre au jour le jour, advienne que pourra ». C'était également l'époque des douces folies... et tous ont découvert l'intrépide Marjo. L'aventure Corbeau s'est terminée en 1984. Un changement s'imposait.  De 1984 à 1986, Marjo a fait ses débuts en solo. Elle a d'abord chanté du blues au Bistro à Jojo puis a collaboré en tant que co-auteure et interprète avec Yves Laferrière et Paule Baillargeon sur la chanson du film La femme de l'hôtel. Cette chanson lui vaudra un Génie en 1985 pour la meilleure chanson originale du film La femme de l'hôtel, tout en écrivant de nouvelles chansons pour son premier album solo Celle qui va, qui s'est hissé en tête des palmarès en peu de temps. Ses efforts furent bien récompensés puisqu'elle a atteint les 200 000 ventes avec cet album, soit son premier disque «double platine». Plusieurs tournées ont suivi, Marjo est devenue la grande Marjo avec au fond du cœur, un petit chat sauvage… Elle a passé la période de 1988 à 1990 à écrire ses textes et mélodies toujours en collaboration avec son amoureux Jean Millaire pour son deuxième album solo : Tant qu'il y aura des enfants, sorti au printemps 1990. Encore une fois Marjo frappe dans le mille ! Deuxième album double platine, un succès retentissant ! Album sur lequel on retrouve: « Tant qu'il y’aura des enfants », « Je sais Je sais », « Ailleurs », « Y'a des matins » et « Provocante » ! En 1995, la tornade Marjo frappe avec un troisième album solo Bohémienne. Un album né des errances intérieures de la chanteuse, dont les chansons « Fais pas I ‘fou », « Ton nom », « S'il fallait ». Encore une fois toutes les pièces, à l'exception de « La Cruauté d'aimer », porte l'indissoluble sceau Marjo/Millaire. On atteindra les 100 000 ventes avec cet album platine. En 1997, Marjo se trouve une nouvelle passion : le blues! Elle a monté avec son complice Jean Millaire un répertoire blues qu'elle présente dans divers festivals. Accompagnée par le Johnny Blue Band, Marjo chante exclusivement en anglais. Cette expérience a donné fruit à un album « live » : Bootleg Blues, que Marjo s'offre comme cadeau, une parenthèse de folie dans sa flamboyante carrière. Après un an et demi de tournée avec le spectacle « Marjo Bootleg Blues », elle décide de s'installer dans un coin de paradis dans Charlevoix pour se remettre à l'écriture. Prise d'assaut par la tranquillité de cette belle région du Québec, Marjo décide de prendre un repos bien mérité ! Quatre ans plus tard, le goût de la scène et l'inspiration lui reviennent. Elle retrouve son complice de tous les temps, Jean Millaire, et se met à l'écriture de son quatrième album solo Turquoise. Au travers de cette aventure, Marjo a été récompensée à maintes reprises par l'ADISQ, la SOCAN et l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision.

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