Des centaines d’artisans travaillent comme des fourmis afin de vous présenter le traditionnel Défilé, année après année. Et souvent, pendant beaucoup d’années ! Nous vous présentons ici deux d’entre eux qui œuvrent depuis 2018 au succès de l’événement.
Loïc Thériault
Concepteur de la trame musicale
Artiste autodidacte de Baie-Comeau marqué par la génération grunge, pilier créatif du groupe Valaire pendant plus de dix ans, il est également guitariste compositeur pour Varech.
Passionné de collages sonores et de croisements stylistiques, il compose pour divers médias et performances.
Aujourd’hui, il partage son expertise technique avec les jeunes du secondaire et officie comme sonorisateur pour le groupe folk-trad Le Diable à cinq.
« Mon travail pour le Défilé, c’est comme ouvrir le coffre aux trésors de notre musique québécoise et jouer avec toutes ces belles pièces. J’aime prendre la voix d’un artiste qu’on adore et la faire chanter sur la musique d’un autre, mélanger les années 70 avec aujourd’hui. C’est notre histoire musicale que je brasse et transforme, comme une grande famille qui se retrouve pour faire la fête ensemble, où chaque génération apporte sa couleur à la même grande histoire. »
Découvrez un extrait de la trame sonore
Carl Vincent
Conseiller à la scénographie
Depuis qu’il a complété, en 2011, une formation de comédien au Conservatoire d’art dramatique de Québec, Carl Vincent a joué au théâtre à Québec et à Montréal. En 2012, il a co-écrit une première création théâtrale : Péckel et Roffel, une histoire d’amour « toute garnie ! ». Cette pièce devient lauréate du Prix du Jury au festival Zoofest,
en 2012.
Carl est un générateur de projets inventifs : sa passion pour les marionnettes géantes l’a mené à remporter la médaille d’argent aux VIIIe jeux de la Jeux de la Francophonie, en Côte d’Ivoire.
En 2019, il fonde le Crapaud Cornu à Salaberryde-Valleyfield, un lieu d’échange et de rencontre afin de promouvoir l’art de la marionnette. Il utilise aussi le personnage d’amphibien pour créer des spectacles pour toute la famille. « Travailler au défilé, c’est faire œuvre utile c’est créer la magie dans quelque chose d’énorme avec des milliers de sourires québécois. On fait la fête dans la rue et puis ça me remplit de bonheur. »